Programme de stérilisation des Noirs aux USA : une autre casserole démocrate

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Plus on fouille les sombres tréfonds de l’histoire américaine, plus on découvre que le Parti démocrate, aujourd’hui paré du manteau de la vertu antiraciste, #BlackLivesMatter et tout le reste, traîne de belles casseroles derrière lui. A vrai dire, ce sont des batteries entières qui résonnent de manière assourdissante dans nos oreilles à nous en déciller les yeux.

Les origines racistes et motivations négrophobes du Parti démocrate

Nous avions déjà révélé au lecteur de B-Mag les origines racistes du Parti démocrate. Nous avions notamment souligné l’action de la démocrate Margareth Sanger dans la création de la Birth Control Association qui deviendra plus tard Planned Parenthood (l’équivalent du Planning Familial en Belgique de nos jours). Madame Sanger, en bonne démocrate raciste et négrophobe, avait agi de la sorte en raison de la natalité afro-américaine qu’elle jugeait aussi effrayante qu’excessive. Selon Sanger, il fallait donc mettre un frein à cela par la contraception et l’avortement. C’est la raison d’être et le motif raciste de son action.

Stérilisations forcées en Caroline du Nord

L’histoire ne s’arrête pas là. Une récente étude publiée par trois chercheurs au sein de l’American Review Of Political Economy et relayée par un organe de la presse belge, nous révèle qu’un programme de stérilisation forcée ciblant les Noirs a été mené dans l’Etat de la Caroline du Nord entre 1929 et 1974. On y apprend notamment que près de 7600 hommes, femmes et enfants, parfois à peine âgés de 10 ans, ont subi des interventions chirurgicales forcées car jugés inaptes et improductifs pour la société.

Par ailleurs, les chercheurs observent une nette corrélation positive entre l’augmentation des stérilisations et l’accroissement de la population noire sans emploi dans cet Etat. Le professeur William Darty Jr., l’un des co-auteurs de l’étude, va jusqu’à parler de génocide dans la mise en application de ces mesures eugéniques. Une fondation et un fonds de compensation ont été mis en place dès 2010 afin d’indemniser les victimes toujours en vie.

Il est à noter que plus de 2200 cas seront recensés entre 1958 et 1969, avec environ 65% des cas pratiqués sur la population noire qui représentait moins de 25% de la population totale de cet Etat à l’époque. Ceci correspond peu ou prou à la même période de luttes et protestations pour les droits civiques en vue d’abolir les lois de ségrégation raciale dites « lois Jim Crow ».

Lyndon Johnson, président démocrate négrophobe, signa d’ailleurs leur abolition en 1964, non sans regrets, mais avec un plan machiavélique en tête : le servitude des Noirs via leur plongée dans l’assistanat et la dépendance. Et pour bien emballer le produit et faire passer la pilule, Johnson a appelé cela The Beautiful Society. On se souvient de sa sordide citation : « I’ll have those n*ggers voting Democratic for 200 years. » (« Je vais faire en sorte que ces n*gros votent Démocrate pour les 200 prochaines années. »).

Qui était à la tête de la Caroline du Nord ?

Mais à B-Mag, on est un peu têtus. Nous avons alors poussé l’enquête un peu plus loin afin d’observer une autre corrélation.

L’histoire de la Caroline du Nord est celle d’un Etat esclavagiste, négrophobe et surtout démocrate. D’ailleurs, cet Etat faisait partie de la coalition confédérée soutenant l’esclavagisme et se battant contre la coalition anti-esclavagiste de l’Union menée par le républicain Abraham Lincoln au Nord lors de la guerre de Sécession qui fit rage entre 1861 et 1865.  

Le programme de stérilisation est implémenté par le Eugenics Board of North Carolina fondé en 1929 avec l’aval du parlement local emmené par son gouverneur démocrate Oliver Max Gardner. Il est ensuite troublant de constater que la liste de gouverneurs de la Caroline du Nord entre 1929 et 1973 est du même tonneau : ils sont tous démocrates.

Seuls deux gouverneurs républicains seront élus au 20e siècle, soit James E. Holshouser Jr (1973-1977) et James G. Martin (1985-1993). Mais ici, on constate que ce basculement est non seulement temporaire mais aussi qu’il se produit à la fin du programme de stérilisation. On ne peut donc pas imputer une telle horreur et une telle injustice au camp républicain. C’est indubitablement une casserole de plus et des actes odieux imputables au camp démocrate.

La postérité devrait maudire ce parti qui fait actuellement campagne sur le thème de l’antiracisme mais attise en fait les tensions raciales avec les émeutes, morts et blessés que l’on connaît aujourd’hui. Allez-vous enfin quitter leur plantation ?

Jules Alove