SMARTMATIC/DOMINION POUR LES NULS
Comment le software d’une entreprise SMARTMATIC fondée et toujours dirigée par deux hommes-lige du régime communiste vénézuélien “chaviste” — qu’elles ont directement contribué à perpétuer — en est venue à comptabiliser de façon électronique les votes des électeurs américains dans 28 Etats.
Les avocats Républicains allèguent de fraudes électorales massives qui auraient été commises notamment par le truchement de l’entreprise DOMINION, dont le software “SMARTMATIC” de décompte électronique des votes est en usage dans 28 Etats américains.
Aujourd’hui, la presse qualifie majoritairement ces allégations de fantaisistes et sans fondement.
Concrètement, il est allégué que le software de comptage SMARTMATIC a été partagé avec l’entreprise DOMINION lorsque celle-ci a acquis, en 2010, une division de l’entreprise SMARTMATIC du nom de SEQUOIA. Selon le Huffington Post, en 2017, SMARTMATIC est en réalité toujours propriétaire de la plupart des softwares utilisés par DOMINION, en dépit des déclarations publiques initiales des intéressés.
Qu’en est-il ? Evertuons-nous à récolter quelques faits objectifs sur l’entreprise SMARTMATIC, sa généalogie et ses références:
1. SMARTMATIC est une entreprise de comptage électronique des votes fondée par deux Vénézuéliens hommes-lige du régime communiste Chávez — Antonio Mugica (majoritaire) et Roger Piñate — avec la participation active du gouvernement communiste vénézuélien;
2. En 2004, cette “entreprise” recevait un financement de 128 millions US$ (THE WASHINGTON POST) — 120 millions US$ selon THE NEW YORK TIMES — du gouvernement communiste vénézuélien pour comptabiliser électroniquement les votes d’un référendum dont le candidat communiste Hugo Chávez sortait largement vainqueur (août 2004), avant de mettre son peuple et son pays à feu et à sang;
3. Ce contrat était obtenu par SMARTMATIC en partenariat avec une entreprise BIZTA, dont étaient propriétaires le gouvernement communiste vénézuélien et… les deux fondateurs de SMARTMATIC. Au “board” de BIZTA siégeait également un représentant du gouvernement communiste vénézuélien;
4. En 2005, il était démontré par un simple technicien que le logiciel SMARTMATIC ne protège en aucune façon le secret du vote, cette révélation conduisant à une abstention massive — les Vénézuéliens ayant peur des représailles du gouvernement communiste s’ils votaient “mal” — permettant au régime Chávez de prendre le contrôle de 100% de l’Assemblée parlementaire;
5. Lorsque sa compromission avec le régime communiste vénézuélien a menacé sa présence sur le marché américain, comme s’en était à l’époque inquiétée une parlementaire Démocrate, SMARTMATIC s’est évertuée à brouiller les pistes en créant un maillage de sociétés-écran. En 2006, le New York Times relevait que “le rôle des jeunes ingénieurs vénézuéliens qui ont fondé Smartmatic est devenu moins visible” et que son organisation est “un réseau élaboré de sociétés offshore et de trusts étrangers”. En 2017, BBC News relevait que bien que SMARTMATIC se prétend “américaine”, “ses racines sont fermement ancrées au Venezuela”;
6. SMARTMATIC est depuis 2014 une entreprise détenue à 83% par une entreprise de type holding, SGO, que se partagent jusqu’à ce jour les deux fondateurs vénézuéliens de SMARTMATIC, Antonio Mugica et Roger Piñate;
7. Le “chairman” de SGO est Mark Malloch-Brown, qui siège par ailleurs au “board” de l’Open Society de George Soros;
8. Si, comme l’indique l’enquête fouillé du Huffington Post en 2017 — qu’aucun élément objectif ne réfute — Smartmatic est toujours propriétaire des logiciels utilisés par SEQUOIA/DOMINION, alors ce sont les “chavistes” de SMARTMATIC qui gardent la haute main, le contrôle et la maîtrise sur la comptabilisation du vote de dizaines de millions de citoyens des Etats-Unis d’Amérique.
Les éléments qui précèdent ne sont pas des allégations, ce sont des faits avérés.
Drieu Godefridi, Phd