Retour au Capitole. Retour là où ses adversaires avaient espéré le voir chuter. Et pourtant, aujourd’hui, après avoir fait la guerre à ses opposants et aux statistiques, il y est, debout, plus grand que jamais. Ce 20 janvier 2025, cette seconde investiture consacre un revenant, Donald Trump. Porté par une vague aussi démocratique que disruptive, il reprend aujourd’hui les commandes de son pays de façon la plus légale qui soit.
Un miracle pour certains. Un cauchemar pour les autres. Le clivant Donald Trump ne laisse personne indifférent, ni aux USA. Ni ailleurs. Son programme, sa gouvernance, son positionnement géopolitique et le soutien d’un électorat beaucoup plus diversifié que ce que la presse officielle n’a cessé de dépeindre promettent une présidence hors-normes.
On l’imagine chanter d’un ton moqueur ces paroles de Michel Polnareff…
Au bar des souvenirs
C’est bon de revenir (..)
Vous n’m’attendiez plus
Vous m’aviez porté disparu
Alors buvez un coup à l’étranger
(…)
C’est bien moi devant vous
Coucou me revoilou
Comment ça va chez vous?
(…)
Buvons à la santé des jours heureux
Buvons à nous, à vous, à eux
Chantons à nos petits matins
Sans soucis du lendemain
(…)
Ce soir, on oublie tout
Coucou me revoilou
Buvons encore un coup
(…)
Moi ça va mieux, et vous?
Coucou me revoilou
C’est bon d’être avec vous
(…)
Moi ça va mieux, et vous?
La politique (réellement) autrement
C’est un OVNI en politique capable de déjouer les pronostics parce qu’il est tout sauf un « homme politique » qui monte pour faire carrière. Non, lui, c’est le pouvoir qui l’intéresse. Pas pour l’argent qu’il procure. On a dit pas un politique. C’est donc probablement le pouvoir de changer le cours des choses qui guide ses pas. Et dieu sait s’il en faut du changement pour remettre les USA sur les rails du réel.
Un jour, il s’est vu devenir l’homme de la situation. Après avoir provoqué la classe politique en duel dans un défi singulier qu’il s’est lancé avant tout à lui-même, en 2016, à la surprise générale, l’outsider se fait élire. Quatre ans à la Maison Blanche ne l’auront toujours pas transformé en homme politique. C’est un pragmatique qui ne porte pas les coups au même niveau que ses adversaires. D’une certaine façon, en 2020, il a été naïf et a pêché par excès de confiance en la démocratie. Il croyait que remporter l’adhésion de l’électeur suffirait pour se faire élire. C’était sans compter avec tous les obstacles qui se situent dans l’angle mort de la démocratie. La presse officielle, le monde académique, les agences gouvernementales et tous les corps intermédiaires se sont dressés comme un seul homme pour contrer, « quoi qu’il en coûte » l’ascension de l’adversaire de leurs privilèges. Un président qui congédie l’appareil d’Etat destiné à le seconder pour conduire le pays non pas comme il faut, mais comme lui l’entend, c’est sans rare en Occident. C’est ce qu’aurait pu faire Sarkozy s’il avait eu du cran. Trump a choisi de prendre des risques énormes pour faire de la politique réellement autrement. On a dit vraiment autrement…
Don Quichotte
On connaît la suite. Rien n’aura été épargné à Trump. Pas même les balles. Mais il aura triomphé de tout. Il avait la population pour lui. Mais il lui fallait sécuriser préventivement le processus électoral afin que cette fois les morts ne votent pas. Restait encore à bypasser le filtre des « legacy media ». Dans cette croisade, le destin a mis Elon Musk sur sa route pour désincarcérer la liberté d’expression et la remettre au peuple. Ce « simple » changement de l’alignement des planètes au niveau médiatique a permis de contrer l’ingérence du camp d’en face financée à coups de milliards par des Soros et autres wokistes milliardaires depuis des décennies. En 2024, Trump et Musk ont fini par racheter l’honneur de Don Quichotte et Sancho Panza. Pour cette bataille, ils n’étaient plus seuls contre tous.
Que feront-ils ? Des ravages certainement. Leurs chroniqueurs/contempteurs sont aphones. Disparus les Bacharan et les Durpaire. Déconfite, Laurence Haïm. Livide Jean-Eric Branaa auteur du visionnaire « Kamala Harris, L’Amérique du futur » (en solde à la FNAC avant de terminer au pilon pour être recyclé). Avec Trump, c’est le futur qui a changé de camp. A ce stade déjà, le 47e président a changé le cours de l’Histoire. Paradoxalement, le plus occidental des dirigeants laisse entrevoir une politique brutale, sans faux-semblants, sans filtre, qui s’écartera des standards américains et européens et de leur logique du billard à cinq bandes. C’est pour cela qu’il est aussi bien compris dans le reste du monde.
Blue Monday
La grisaille, le froid et la brume pèsent sur le moral à Washington comme à Bruxelles. En ce jour de Blue Monday, jour le plus déprimant de l’année, les perdants de cette élection sont défaits. Ceux qui vivent aux dépens de l’Etat et qui « s’y voyaient déjà » pour paraphraser Charles Aznavour n’ont que leurs yeux pour pleurer. Aujourd’hui, jour d’investiture, l’air est à la fête mais pas pour longtemps. Donald Trump sait combien un mandat de quatre ans est court. C’est pourquoi dès les premières heures de sa prise de fonction, Trump promet déjà une centaine de décrets qui rebattront les cartes. L’heure des règlements de compte a sonné. Celle du wokisme aussi. Aujourd’hui, c’est l’estocade.
Gens qui rient. Gens qui pleurent.
Et ces derniers, on les découvre avant tout en Europe, vieux continent vassalisé aujourd’hui déboussolé par le changement de cap de son maître. Que deviendront les supplétifs de l’internationale wokiste ? Comment tiendront-ils tête aux peuples d’Europe sans leurs verrous médiatiques et leur digues politiques. Quels sort pour les castors privés des atouts conjugués de la censure et de la propagande ? L’Europe nous le dira.
A ce stade, que retenir ? Peut-être « Il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau »? En tout cas, ce ne sont pas les Village People qui démentiront !
Le camp d’en face pourra se rabattre sur le comité local HelloQuitX pour y boire ses larmes.
Savourez votre fête, Monsieur le Président.
C’est la vôtre et celle de tous ceux à qui vous avez rendu la parole et l’espoir. Les autres n’ont qu’à avaler leur première couleuvre.
Jennifer Pepper