Une semaine après son élection, Donald Trump s’attaque à l’une de ses priorités majeures, la bonne gouvernance dans un objectif de réduction de la dette. Cette dimension a joué un rôle central lors de la campagne. On se souvient qu’Elon Musk avait proposé de prendre la tête d’une commission gouvernementale chargée de « l’efficacité gouvernementale » pour faire la chasse aux institutions inutilement coûteuses, dysfonctionnelles, contreproductives… voire tout cela en même temps.
Le 12 novembre déjà, ce nouvel instrument est lancé. Il bénéficiera d’une direction bicéphale qui réunira deux entrepreneurs, Elon Musk et Vivek Ramaswamy. Ce tandem a pour mission de piloter la réorganisation des institutions US pour les rendre moins coûteuses et plus efficaces . L’objectif est de réduire de 30% les dépenses ainsi que la suppression de nombreux textes qui entravent l’économie. Pour l’administration Trump, la dette US est une plaie à combattre.
Concrètement, si un tel outil de bonne gouvernance (on lui préfèrera peut-être le terme de « gouvernance efficace » qui traduit mieux « le dégraissage du mammouth »), s’exportait jusqu’à Bruxelles, le personnel politique local et le nombre de ministres serait probablement divisé par un multiple de cinq dans les premières heures de son existence. Les « Enodiens », ex-Publifineurs, leurs camarades parvenus du PS et les « branleurs de mouches » patentés qui alimentent les « affaires » depuis des décennies seraient priés sans délais de mettre un terme à leur luxueux parasitisme.
Quant à l’échelon européen, dans la minute, la Commission serait mise sur la sellette.
Il ya de l’AFUERA dans l’air !
T.H.