NATCON: Bruxelles, capitale européenne de la censure

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La mouvance antifa veut empêcher la Natcon... mais n'y parviendra pas.

NatCon 2, la conférence qui doit réunir les représentants du courant national conservateur à l’échelle européenne se voit privée du Concert Noble où devait se dérouler l’événement après l’incroyable volte face de la société Edificio qui a cédé aux pressions de… la mouvance antifa !

Le cordon sanitaire pour moins de liberté (et plus d’insécurité)

Voilà plusieurs jours que la presse quotidienne pointait du doigt la conférence qu’elle qualifiait de rendez-vous des extrêmes droites se posant ainsi de facto en porte-parole de la mouvance antifa et de ses appels à la censure. Voici Viktor Orban, premier ministre de la Hongrie à qui revient la présidence tournante le 1er juillet considéré persona non grata… à Bruxelles ! On croit rêver… ou plutôt cauchemarder face à tant zèle dans le cadenassage de la liberté d’expression.

Alors que tous les sondages donnent un grand coup de barre à droite à moins de deux mois des élections européennes, la panique semble à son comble dans les rangs des auxiliaires d’un écosystème politique qui perd chaque jour des points de légitimité. Telle une bête acculée dans un coin, il réagit en crachant tout ce qui lui reste de venin.

Il arrive que des événements soient interdits sur décision d’un bourgmestre pour des raisons qui relèvent du maintien de l’ordre public. A notre connaissance, rien de tel n’a été engagé par les autorités communales dans le cadre de cette conférence. Si Bruxelles venait à se déclarer dépassée par le maintien de l’ordre d’une conférence, peut-être faudrait-il songer à définitivement déménager le siège des institutions européennes à Strasbourg. Bruxelles est coutumière des événements qui font polémique, à commencer par les sommets européens qui mobilisent de plus en plus régulièrement des opposants… de moins en moins conciliants. Il faut dire, qu’en ce moment, la police bruxelloise est fort sollicitée par la multiplication des mitraillages à trottinette qui déciment dans les rangs des narcos. Il est même question d’imposer un couvre-feu pour ce mode de transport… On se dit que le cordon sanitaire ne fait pas que du bien à la sécurité non plus.

Le privé, sous-traitant de la censure

A Bruxelles, on invite un imam fondamentaliste à faire des prêches suintant de prosélytisme au sein du parlement de la Région sans le moindre article préventif d’une presse si souvent au taquet. A Bruxelles, en revanche, une conférence qui rassemble les représentants d’une droite non wokiste se voit prise pour cible, avant même d’avoir eu lieu, par l’ensemble des organes de censure non officiels : la presse et les organisations de défense des droits de l’Homme. Plutôt que de laisser le jeu démocratique réguler le flux de l’information et le résultat des votes, la Belgique pratique le cordon sanitaire (médiatique, politique, professionnel…). Mais comme chacun le sait, à force de serrer la corde, soit elle casse, soit c’est la gangrène. La pratique est mauvaise et pourtant elle prend valeur d’exemple un peu partout en Europe où l’on voit une inflation de lois liberticides. En France,  il s’agit désormais de criminaliser les propos tenus en privé. Même Staline n’avait pas encadré sa population avec des lois aussi explicitement liberticide.

On savait le microcosme politique bruxellois et sa presse subsidiée peu enclins à partager le temps de parole avec des voix divergentes. Là, on découvre avec stupéfaction le monde de l’entreprise incarné par une société comme Edificio active dans l’événementiel et gestionnaire de la Bibliothèque Solvay et du Concert Noble, le lieu choisi par les organisateurs de la conférence, se muer en bras armé des antifas.

On peut imaginer la pression que ces groupuscules d’extrême-gauche ont mis sur les dirigeants d’Edificio. Comme le laisse entendre le communiqué de presse du MCC co-organisateur de l’événement, les autorités communales auraient évoqué des problèmes de sécurité (sans pour autant trancher par l’adoption d’une ordonnance). Mais cela n’explique pas leur décision quasi suicidaire de rompre un contrat de location à cinq jours de la tenue d’un événement qui doit rassembler des centaines de personnes sur deux jours dans le seul but d’empêcher sa tenue. Dans le B2B, on n’attend pas de son partenaire qu’il plante un couteau dans le dos. Avec Edificio, on observe avec sidération une société privée adopter une stratégie décisionnelle digne d’une petite association de quartier. C’est assez singulier pour un acteur qui voit grand !

Maintenant qu’Edificio a si facilement cédé au chantage des antifas, qu’est-ce qui garantit que le jour où un fleuron de l’industrie chimique veut louer la Bibliothèque Solvay pour un événement, celui-ci ne soit finalement annulé parce que Greenpeace et Extinction Rebelion auront fait pression ?

Si Total ou Engie souhaitaient faire appel aux services d’Edificio peuvent-ils être sûrs qu’un coup de fil de Greta Thunberg ne sera pas matière à rupture de contrat ?

En fait, il y a fort à parier que le petit monde du Bel 20 a déjà intégré cet épisode dans l’évaluation de la fiabilité d’un tel partenaire.

Pour la presse et les antifas qui préfèrent de loin les hangars désaffectés et tagués à des lieux prestigieux comme la Bibliothèque Solvay ou le Concert noble, c’est un véritable strike !

Entraver la tenue d’une conférence de droite et abîmer la réputation de deux espaces vestiges d’une Belgique qui flirtait avec l’excellence, les antifas en rêvaient, Edificio l’a fait !

Quoi qu’il en soit, parce que « rien n’arrête une idée dont le temps est venu », la conférence aura lieu le 16 et 17 avril, mais ailleurs.

Suite dans une toute prochaine édition…

Thierry Henrion