Ce 5 mai, nous célébrons le bicentenaire du décès de Napoléon Bonaparte, géant de l’Histoire. Chateaubriand, pourtant un adversaire de l’Empereur, put dire que ce jour-là, le plus grand souffle qui jamais anima l’argile humaine s’éteignit.
Napoléon fascine le monde d’abord par son extraordinaire ascension (de la petite noblesse corse au gouvernement de l’Europe) et ensuite par le fait qu’il a façonné le monde dans lequel nous vivons par ses institutions pérennes : Banque de France, Cour des comptes, Université impériale, Préfets, Conseil d’Etat, Légion d’Honneur… et surtout, le Code civil, en usage aujourd’hui dans soixante pays.
Son nom est célébré par beaucoup de ses anciens ennemis tels les Anglais (Churchill l’admirait particulièrement ). Mais en France même, la commémoration par l’actuel Président de la République sera malheureusement très modeste, presque clandestine!
Un tel homme peut peut-être se présenter une fois par millénaire, mais sûrement pas plus!
Sous des prétextes divers, on déboulonne aujourd’hui des icônes en France et en Belgique, oubliant qu’un peuple qui n’honore pas ses grandes figures du passé est condamné à disparaître.
Bernard Guillaume