A la caisse! un billet de L’Objecteur Médiatique
C’est l’histoire, aujourd’hui pathétiquement banale, de quatre mineurs d’âge arrêtés ce lundi à la suite d’un braquage avec une arme factice d’une épicerie bruxelloise. Encouragés par leur impunité, les chérubins avaient deux jours plus tard saccagé un véhicule de police avec un… barbecue traînant sur la voie publique. Selon le bienveillant bavardage médiatique, ces futurs génies en herbe (!) ont été confiés à l’écoute du juge de la jeunesse dont on sait par avance quel sort leur sera réservé.
Voilà le plus bel exemple de la nécessité, urgente et impérative, de durcir la loi à l’encontre de ces jeunes voyous. Puisque la société ne veut plus, au nom des sacro-saints droits de l’enfant, les envoyer derrière les barreaux, le temps est venu, au nom des tout aussi sacro-saints devoirs des parents, de faire passer derechef à la caisse les géniteurs de cette engeance en vertu de l’ancestral principe exigeant que « qui casse, paye ».
Sans attendre une quelconque décision judiciaire, il suffirait d’envoyer la note aux familles concernées et, si elles ne sont pas en mesure de les acquitter, de soustraire automatiques les sommes dues, sans autre forme de procès, et sans attendre le verdict des tribunaux, du versement des allocations sociales comme des aides familiales.Voilà qui nous ramène aux colossaux dégâts enregistrés après le passage dans le centre de Liège des parangons de Black Lives Matter et de la racaille qui, les accompagnant, n’en finit plus d’instrumentaliser l’opinion pour justifier ses comportements crapuleux, ses saccages, ses pillages et ses agressions physiques, toujours un peu plus violentes au fil des mois, sur les forces de l’ordre.
Le bourgmestre Demeyer, plutôt que de présenter sa démission au lendemain de cet indicible chaos dont il porte toute la responsabilité pour avoir autorisé par complaisance clientéliste cette manifestation à hauts risques, s’est un peu plus déshonoré en déclarant que la Ville aiderait à remplir les formalités des commerçants lésés tout en les indemnisant. Traduisez qu’in fine, les déprédations et dégradations de tous ordres commises par ces agitateurs, ces voleurs, ces criminels seront payées par vous et nous, c’est-à-dire par tous les contribuables de ce pays.
Comme nous l’avons déjà expliqué, à l’opposé de cet angélisme coupable, nos voisins néerlandais ont depuis longtemps trouvé la parade: tout émeutier pris la main au collet est contraint à acquitter dès son interpellation la note de ses conneries: saisie sur-le-champ de ses comptes bancaires, de son cash et, s’il échet, de son téléphone, de son ordinateur, de sa bagnole ou de sa moto. Pas de quartier aux Pays-Bas alors que chez nous, on entend toujours braire les mêmes rengaines n’ayant pas plus d’effet qu’un pet d’anchois dans la mer du Nord.
Georges-Louis Bouchez appelle ce matin à la tolérance zéro? Très bien, chiche, mais alors, puisqu’il est au pouvoir, que le MR en profite pour exiger dès cette semaine même un durcissement absolu de la législation tant il est vrai qu’on en ras la casquette d’entendre philosopher les politiciens de tous bords et les juges « rappeler à l’ordre » les délinquants qui s’en foutent comme colin-tampon.
Action, sous-trac-tion!