Les Blancs? On s’en fout!

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Fin de partie pour le Blanc
Photo de George Becker provenant de Pexels, fin de partie pour le Blanc

Du sentiment d’insécurité à la fatalité de l’ensauvagement, du racisme systémique à l’antiracisme institutionnalisé, de la discrimination positive à l’apartheid, du white privilege au white trash, il n’y aurait semble-t-il qu’un pas. Un petit pour l’idéologie, un grand pour le réel.

Une nouvelle dyschromatopsie

En Grande-Bretagne, royaume multiculturel, les petits Blancs ne seraient pas les mieux lotis apprend-on dans un récent article du Daily Mail. Celui-ci mentionne une étude mettant en évidence que les enfants blancs issus de la classe ouvrière sont les grands laissés pour compte du système scolaire de sa Majesté. Ses jeunes ouailles de souche sont deux fois moins susceptibles que leurs pairs issus de minorités ethniques défavorisées d’obtenir de bons résultats au Certificat Général d’Enseignement Secondaire qui voit le score des élèves blancs s’effondrer alors que celui de la plupart des autres ethnies s’améliore.

La raison évoquée par les chercheurs de l’Université de Plymouth réside dans le fait que les subventions allouées aux établissements scolaires le sont préférentiellement en faveur de ceux à forte proportion de «diversité ethnique» au détriment de ceux à majorité blanche. Le Dr Alex Gibson, chef de projet, confirme que les programmes d’aide excluent effectivement les zones à prédominance blanche: «Ce manque d’aide pour les enfants blancs de la classe ouvrière pourrait s’expliquer, en partie, par un souhait d’être daltonien», dit-il. Le daltonisme est une anomalie de la vision des couleurs et, dans ce cas précis, c’est la vision du Blanc qui fait défaut. Cette anomalie est l’équivalent rétinien d’autres dyschromatopsies idéologiques, par exemple multiculturelles ou progressistes, qui affectent incontestablement la perception du réel. 

Le professeur Peter Edwards de l’université d’Oxford, abonde dans ce sens, «sans aucun doute, le sort des jeunes enfants blancs défavorisés est largement ignoré», et de rajouter que l’idéologie progressiste selon laquelle être blanc confère «un avantage ou un privilège inhérent a largement contribué au déclassement scolaire des écoliers blancs défavorisés au bas de l’échelle éducative». Il met en garde contre de graves conséquences socio-économiques et socio-politiques, pointe le risque de séquelles éducatives permanentes et la menace réelle de déstabilisation du tissu social du pays face à cette inégalité de traitement, tout cela «au nom de l’inclusion et de la diversité».

Pour ne pas faire le jeu des populismes

Mais pourquoi donc ce traitement différentiel en défaveur des Blancs. L’explication est limpide: on s’en fout. Leur sort est considéré comme «démodé», voire «indigne»; ne fût-ce que soulever la question est «tabou», en particulier dans les cercles universitaires, et aborder ce problème est associé à une «opinion politique de droite dure». Chez nous, on appelle ça « faire le lit de l’extrême-droite » et/ou le plus prosaïque « faire le jeu des populismes». 

Ce même constat partout : abandon et invisibilisation des classes populaires, des sans-dents qui ne sont rien, politiques en faveur de populations allochtones, décalage avec une élite hors-sol, mépris de classe. Un multiculturalisme qui a dynamité la cohésion sociale en introduisant un apartheid systémique, une parfaite synthèse somme toute de quelques ouvrages prophétiques: 1984 de George Orwell et ses prolétaires, Le Camp des Saints de Jean Raspail, et La France Périphérique de Christophe Guilluy.

No society. La fin de la classe moyenne occidentale, de ce dernier risque bien à terme de laisser place à Diversity. La fin du monde blanc occidental.

Pierre Mylestin