Le temps des barbares (02/08/2020)

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Photo de GEORGE DESIPRIS provenant de Pexels

C’est l’histoire d’un Tour de France qui s’achève. Un Tour sans coureurs, sans caravane, sans cols, sans sprints, sans arrivée autre que celle de l’horreur permanente.

Tout au long des 20 derniers jours, non par voyeurisme, non par sensationnalisme, non par populisme mais par seul souci de vérité et de réalisme, nous nous sommes fait l’écho du drame que vivent au quotidien nos voisins hexagonaux, exposés de plein fouet par le laxisme de la justice et l’impuissance de la police à la fureur de la racaille des banlieues mais aussi aux exactions ininterrompues d’une faune d’individus, en extrême majorité récidivistes, issus de cette mondialisation heureuse que veulent nous imposer les autorités progressistes.

Voilà longtemps qu’en France, la réalité a dépassé la fiction : chaque jour y sont comptabilisées 1900 victimes de violences physiques et 500 victimes de violences sexuelles. C’est ce que le politiquement correct, pour ne pas stigmatiser la frange criminelle de la population, appelle pudiquement désormais… l’ensauvagement.

Il y a progrès car quand un auteur courageux dénonça le tout premier la « France Orange mécanique », l’élite politico-médiatique lui tomba dessus à bras raccourcis en évoquant la sortie d’un « livre facho ». Aujourd’hui, jusqu’à BFM TV relayant les nouvelles pour le compte de la Chancellerie, chaque journaliste s’approprie cette définition hélas déjà depuis belle lurette dépassée.

En 2016, puisque c’est de lui qu’il s’agit, Laurent Obertone publia un autre roman fiction qui en appelait d’autres, décrivant dans « Guérilla, le jour où tout s’embrasa » le début de la fin pour son pays. Trois plus tard, on en n’était plus aux premiers incendies mais à « Guérilla 2, le temps des barbares ».

Et bien, nous y sommes avec les machettes qui volent en escadrilles, les balles qui sifflent dru en pleine rue, les couteaux qui tranchent les gorges, les poignards qui lacèrent les corps, les tortures qui s’exercent sur les vieillards, les règlements de compte liés au trafic de drogues, les actions terroristes islamistes, les saccages d’églises, les incendies de cathédrales, les profanations de cimetières, les viols, les menaces de mort et les agressions permanentes sur la police.

Si personne n’y prend garde, ce qui semble être le cas, la contagion de cette fureur collective pourrait très vite, après la crise sanitaire, se propager en une fois à la Belgique voisine.

Là-dessus, pour être franc, nous n’entretenons plus guère d’allusion. Car les barbares ne sont plus à nos portes. Ils sont déjà parmi nous.

L’Objecteur Médiatique