Forfaitures (02/09/2020)
Un billet de L’Objecteur Médiatique
C’est l’histoire d’une nouvelle trahison, une de plus diront les déçus du MR qui, de fait, n’en finit plus, par pur souci mercantile, de s’acoquiner avec la gauche et l’extrême-gauche de ce pays. Moins de deux ans après le monstrueux parjure commis par Michel qui a signé le pacte de Marrakech en échange d’un somptueux maroquin à l’Europe où l’a accompagné le perfide Reynders dans un train tout aussi royal, voilà que l’autre duo Bouchez-Wilmès, soucieux d’imprimer sa marque tout en prétendant le contraire marche dans les pas de ses prédécesseurs en compromettant le parti dans une autre aventure où il se retrouvera pieds et mains liés au PS-Ecolo comme il l’est déjà en Wallonie où rien n’est fait sans la volonté des rouges et des pastèques.
Passe encore que ces félons s’allient avec le PS au national puisque, les cadors ne voulant pas des élections par peur de sortir un peu plus lessivés du vote populaire, il faut bien, pour trouver une solution avant la Saint-Glinglin, nouer un compromis avec Magnette. Mais qu’en revanche, Bouchez vienne pousser ses électeurs dans les bras des Ecolos qui vont un peu plus les asphyxier par leur atavisme de plus en plus sectaire nous laisse pantois de consternation. Pas plus tard que l’année passée, comme en témoigne le document que nous avons exhumé des archives tout récemment, le Montois déclarait urbi et orbi que les Verts au pouvoir signifiait le massacre de la classe moyenne, celle qui, précisément, constitue le principal vivier de sa propre tribu. Or, aujourd’hui, le voilà proclamant sur les plateaux de rédaction et de télévision sa flamme pour les Ecolos avec lesquels il se trouve de « nombreux points de convergence ». Ainsi va la déglingue de ce qui fut jadis un si noble et si beau parti, désormais prêt à toutes les compromissions pour s’accrocher coûte que coûte aux prébendes d’un pouvoir qui n’a plus rien de démocratique puisqu’il ne respecte en rien le résultat des élections, à commencer par la Flandre avec l’exclusion des négociations des deux partis les plus représentatifs.
Après avoir adoubé avec le pacte onusien de Michel le principe de l’immigration sans frein, sans condition, sans limite, voilà donc le MR parti pour accepter, sous la pression de ses futurs partenaires décérébrés, de nouveaux accommodements déraisonnables comme le port du voile dans l’administration et les écoles, le burkini sur les plages et les piscines, la multiplication des mosquées et des écoles coraniques, l’abattage rituel, la communautarisation de l’enseignement, l’apprentissage de l’arabe en classe primaire, la désacralisation de l’autorité policière et éducative, l’islamisation à cadence accélérée des grandes villes, la pandémie des zones de non-droit, la désertification des centres villes au profit du tout vélo, l’abandon du nucléaire, la prolifération des éoliennes, la tyrannie de la pensée unique, la chasse maccartiste aux derniers défenseurs du pluralisme des opinions dans la presse comme sur les réseaux sociaux.
Et bien sûr, au-delà de toutes ces joyeusetés dont la liste infinie confine à la litanie, pour couronner le tout, le matraquage de nouvelles taxes et, comme l’a si bien dit in illo tempore le flamboyant Georges-Louis Bouchez, le massacre de la classe moyenne.