Le billet de L’Objecteur Médiatique : Dissidences

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Photo de Vincent M.A. Janssen provenant de Pexels manifestants écologistes

C’est l’histoire d’un conte de fées qui se brise en mille morceaux.

Depuis qu’est revenu par la fenêtre le Covid, plus personne n’entretient la moindre illusion quant au sort d’Alice au pays des merveilles. Toutes celles et ceux qui répétaient à l’envi, sous la bannière progressiste que le monde est un grand village sont à nouveau condamnés à se racrapoter derrière leur masque et leurs murs qui reviennent un peu partout en force s’ériger sur la route de la pandémie. Les illusionnistes doivent désormais se rendre à l’évidence : leurs rêves de mondialisation se sont évanouis en quelques mois sous les ravages de la tourmente médiatique qui a déterré sur son passage tous les préjugés qu’elle pensait avoir balayés en pourfendant le conservatisme, le complotisme et le nationalisme.

A l’heure où il sera bientôt impossible d’aller de Bruxelles à Anvers, le rester chez soi redevient la norme, sonnant le glas des « sans-frontièristes ».

On sent d’ailleurs poindre de plus en plus de nervosité dans la secte des bobos et des écolos qui ne tiennent plus en place. A Paris, moins de deux semaines après le verdict des urnes, c’est déjà la guerre au sein d’une majorité prête à s’entre-tuer entre verts et socialos. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que les mêmes symptômes de dissidences surviennent chez nous à Bruxelles, en région wallonne et partout où les verts ont mis le pied à l’étrier.

Il n’y a pas au sein de la gestion d’une ville, d’un état ou d’un continent plus emmerdeur que les écolos dont l’intolérance est pire que tout. A un point tel que la N-VA comme le PS, visiblement condamnés à s’entendre pour ne pas sombrer corps et biens lors de nouvelles élections, s’accorderont d’abord sur un point majeur : négocier, oui, mais sans les pastèques !

L’Objecteur Médiatique