GENRE : Les enfants d’abord!

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Genre: les enfants ne sont pas épargnés
Genre: les enfants ne sont pas épargnés - image Pixabay

Une tribune de Pierre-Emmanuel Desmaizières

Alors que la Belgique s’apprête à supprimer le genre sur les cartes d’identité qu’elle émet afin de rendre possible l’enregistrement de personnes dites « non-binaires », une vision prospective de cette « avancée » nous laisse entrevoir les désastres de demain.

Notre société considère aujourd’hui avec raison que la pédophilie est un des pires crimes. En effet, les conséquences du viol d’un enfant sur son psychisme sont incalculables et tout son développement affectif en sera gravement affecté.

On sait qu’une certaine gauche a soutenu ces ignobles pratiques dans les journaux les plus prestigieux. Cette même gauche et ses avatars défendent aujourd’hui le changement de sexe des enfants tandis qu’à droite, on regarde ailleurs. Eric Zemmour, ayant parlé de « crime » pour qualifier ce qui banalise l’idéologie du genre et surtout l’utilisation de bloqueurs d’hormones pour des enfants, a été jugé « dangereux ».

Est-ce qu’un enfant, encouragé par des adultes et des médecins à changer de sexe ne subit pas un traumatisme analogue à celui consécutif à un viol par un adulte ? On est en droit de se poser la question. Tout le monde sait que la construction de l’identité d’un enfant a besoin d’un cadre qui l’empêche de s’engouffrer par son imaginaire dans des voies sans issues. Cependant on considère que l’école doit se mettre à la remorque du ressenti, voire des errements de l’enfant afin, comme l’a affirmé Monsieur Blanquer, ministre de l’Education nationale, que l’enfant « se sente bien ». Rappelons qu’il est philosophiquement impossible de « naître dans le mauvais corps ». Corps et âme sont une distinction du langage pour désigner une seule et même chose : l’être humain.

Dans le même ordre d’idées en matière de dérives, un enfant qui a accès à internet et s’amuse sur les réseaux sociaux peut facilement trouver sur Google, ou encore sur le très pointilleux Twitter des scènes pornographiques sans aucune restriction. Qui oserait avancer que la vision répétées de ces scènes n’aura pas sur le développement affectif de l’enfant un effet comparable à la pédophilie ?

Dans les années 70, une certaine élite adoubée par les médias progressistes militait pour ce qui anéantit la vie affective des enfants. Une destruction du même ordre est aujourd’hui permise par l’Etat et promue par une large partie des médias. Pourtant, les ravages d’une telle permissivité nous annoncent une génération totalement déstructurée affectivement et incapable d’aimer.

Il est urgent de réagir en portant au pouvoir la classe politique qui rendra à nos enfants leur innocence et leur bonheur.