Couvre-feu (27/08/2020): Molenbeek, grand rétropédalage dans le laboratoire social

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Molenbeek, où l'apaisement ne passe pas par des pots de fleur géant mais par le couvre-feu

C’est l’histoire d’un caillassage en règle de pompiers en exercice qui devrait aujourd’hui occuper, plutôt qu’une autre saga vieille de deux ans, la une de l’actualité. Car même si des gazettes comme Le Soir ont pris l’habitude de qualifier de « fait divers » ce genre d’insupportable agression collective contre une corporation exposant sa vie pour sauver celle des autres, nous ne nous ferons jamais à l’idée qu’on puisse dans ce pays s’en prendre physiquement à des policiers, des ambulanciers, des médecins, des militaires, des infirmiers ou des hommes du feu incarnant tout à la fois les services de sécurité et de secours à l’ensemble de la population. Rendons grâce, dans un contexte dégageant par ailleurs une odeur de soufre, au bourgmestre Catherine Moureaux qui, en décrétant un couvre-feu nocturne de deux mois sur le périmètre concerné par ces actes insupportables de violence, jette un peu d’eau dans l’incendie qu’elle et son père, par leur clientélisme socialo-islamiste ont contribué au fil du temps à alimenter.

Rendons grâce mais ne soyons pas dupes. On doute qu’il suffise de ce pipi de chat pour éradiquer le mal profond qui s’est installé, comme dans une kyrielle d’autres, au coeur de cette commune gangrenée par la racaille et les trafics en tous genres. Comme jamais, la police molenbeekoise, attendue au tournant par les revanchards de tous poils, devra marcher sur des œufs lors de chacune de ses interventions.

A cet égard, opportunément amplifiés à n’en plus finir par la grosse caisse médiatique alors que se profile pour le malheur du pays la formation d’un gouvernement de gauche, les événements de l’aéroport de Charleroi, déterrés soudainement et sortis de leur contexte, viennent empoisonner un peu plus le travail sur le terrain de nos forces de l’ordre toujours un peu plus soumises à la hantise du faux-pas. Comme aux Etats-Unis depuis des mois, le moindre dérapage guetté par la presse mainstream est aussitôt exploité par les minorités agissant pour le compte des antifas, de l’extrême-gauche, des ONG droits-de-lhommistes, des associations antiracistes, des ligues féministes et de tous les mouvements décérébrés vantant et vendant le progressisme comme l’antidote à tous les maux alors qu’en vérité, une fois portés au pouvoir, ils ne feront qu’accentuer la chienlit en nous renvoyant aux pires heures de la dictature marxiste.

L’Objecteur Médiatique