Conflans-Sainte-Honorine, la liberté décapitée

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Photo de Ricardo Esquivel sur Pexels

Lâchetés (19/10/2020), un billet de L’Objecteur Médiatique

C’est l’histoire d’une tragédie qui bouleverse la France avec une telle intensité que les médias belges, d’ordinaire si prompts à se saisir de la moindre occasion pour piailler à l’islamophobie, à la xénophobie, au racisme, au colonialisme, à l’indigénisme et au fascisme se tiennent ces dernières heures aussi cois et muets que des oisillons sans tête. Leur frilosité et leur embarras tranchent avec le torrent de condamnations qui, de toutes parts, convergent aujourd’hui vers Conflans-Sainte-Honorine qui fut le théâtre d’une des scènes les plus abjectes, répugnantes et sanglantes qu’on puisse imaginer en Occident avec la décapitation sur la place publique d’un enseignant tout juste coupable de libre expression et égorgé jusqu’à la dernière fibre par un serviteur d’Allah à sa sortie de l’école.

Depuis trois jours, toute la France, pourtant en grande partie reconfinée le soir dans ses centres urbains, ne parle plus avec indignation et écoeurement que de cet attentat sanguinaire qui bouleverse sa population de souche autant qu’elle l’interpelle sur la responsabilité criminelle du pouvoir politico-médiatique qui, depuis des décennies, a encouragé, autorisé et adoubé sur son territoire, au nom d’un universalisme béat et d’un progressisme abscons, l’invasion par la 5e colonne du radicalisme musulman. Alors que devant l’horreur les langues se délient enfin et que se libère la parole, les journalistes font mine de découvrir les arcanes maléfiques de l’hydre islamique que l’Union européenne a fait sciemment entrer dans la bergerie occidentale en dépit des protestations des peuples et des nations.

Les journalistes ? Oui tous dans leur ensemble coupables, par militantisme idiot et gauchisant, de n’avoir pas accompli leur devoir d’information et d’objectivité; coupables de collusion avec le marigot politique lui-même gangrené par le pire et le plus immonde des clientélismes; coupables de s’être élevés contre les rares collègues (Zemmour, Rioufol, Causeur, CNews, Valeurs actuelles, Boulevard Voltaire) osant nommer les hommes et les choses en les moquant, en les traitant de réactionnaires et de fachos ou pire encore en les livrant à la vindicte populaire menée par le bout du nez par l’AFP, France Inter et tous les services d’Etat de propagande mondialiste; coupables d’avoir soutenu l’extrême islamo-gauchiste tout en pourfendant en permanence l’extrême droite; coupables d’avoir de tous temps pris parti pour l’opposant au rassemblement des patriotes, le seul, osons le dire, à avoir actionné dès les années 70 le signal d’alarme et à revendiquer entre-temps le référendum pour ou contre l’immigration, pour ou contre le droit du sol, pour ou contre la stricte application des peines de prison, pour ou contre l’expulsion des réfugiés en situation irrégulière, pour ou contre le port du voile, pour ou contre les accommodements raisonnables, pour ou pour l’application stricte de la laïcité dans les entreprises privées comme à l’école et dans la sphère publique, pour ou contre l’évacuation des étrangers auteurs de délits, pour ou contre la privation de la double nationalité pour les délinquants, pour ou contre Schengen, pour ou contre le pacte de Marrakech, pour ou contre la sortie de la France de la coercitive et amorale Cour européenne des droits de l’homme, pour ou contre le droit des nations à disposer d’eux-mêmes en récupérant entre autres leur souveraineté en matière juridique et pénale.

A l’heure d’écrire ces lignes, Macron, plus que jamais seul dans son château et tiraillé jusqu’au cœur par son « en même temps » a lancé, mais un peu tard, son ministre de l’Intérieur aux trousses de tous les radicaux musulmans. Des dizaines d’individus font ce lundi l’objet de perquisitions et de mises en examens, des imams vont être poursuivis, des mosquées seront fermées, des clubs sportifs privés de subsides, des associations dissoutes, des ONG débranchées. Mais il en faudra bien plus que ces mesurettes et les coups de menton du Président comme du petit Darmanin, clone de Sarkozy, pour ramener la sérénité dans l’Hexagone plus que jamais proche d’une guerre civile comme nous ne cessons de le marteler depuis tout un temps.Alors, plutôt que de s’acharner stupidement sur Trump qui est le seul président, aux Etats-Unis, à avoir osé dénoncer et combattre l’islamisme mortifère depuis le premier jour de son intronisation, nos médias feraient bien de s’interroger sur la responsabilité qu’ils ont aussi, tout comme l’extrême majorité de nos politiciens, à avoir face au nouveau nazisme islamiste, fait preuve de tant d’angélisme, de tant de faiblesses, de tant de lâchetés, de tant de renoncements, de tant, enfin, de nauséabonde, pernicieuse et perverse complicité.

En pensant au calvaire de ce pauvre professeur, de sa famille, de ses amis et de milliers d’enseignants tremblant aujourd’hui pour leur vie, certains devraient avoir de grosses difficultés à encore pouvoir dormir du sommeil du juste. A commencer par Charles Michel flanqué de son clan libéral qui, en paraphant le Pacte de Marrakech a non seulement signé un pacte avec le diable mais accéléré aussi le processus de désintégration de ce qui fut jadis, avant d’être lui aussi submergé par une sauvage et incontrôlée invasion multiculturelle, un si beau pays. Notre défunt pays…

L’Objecteur Médiatique