La 14e et peut-être dernière cérémonie des Magritte du cinéma laisse un goût de ridicule. Charline Vanhoenacker, triste ministre du rire d’un soir s’est enlisée dans un très gênant tour de magie. Quel a été le montant du cachet pour cette clownerie? Il vaut mieux que le contribuable n’en sache rien car elle pourrait donner des envies de meurtre aux futurs exclus du chômage.
Pour cette édition des Magritte marquée du sceau de l’embarras, celle qui comptait (enfin) crever l’écran en faisant disparaître Trump, s’est évaporée instantanément dans le brouillard du wokisme. Jouer la Jeanne Moulinette en imaginant ressusciter Jean Moulin, ne passe plus. Sortir des âneries sur Trump et sur Israël sans même parvenir à faire décoller le rigolomètre ne fait plus recette. Pire, et ce n’est que justice, cela commence à faire réfléchir. Merci Donald. Merci Elon.
Dans ce contexte, on comprend parfaitement la réflexion menée par la Fondation Magritte qui envisage de se retirer de l’événement qui consacre le cinéma belge francophone. » Charly Herscovici conçoit la manifestation comme une vitrine pour défendre et promouvoir le cinéma belge, pas comme une tribune » rapporte la RTBF.
Nous soufflons déjà aux organisateurs l’idée d’un « Dardenne » du cinéma. Moins glamour mais nettement plus en phase avec l’état des finances publiques saignées par les milliards subsides, ça donnera aussi à la gauche caviar l’occasion de prendre sa part du fardeau.
Clap de fin pour les subsides. Définancer ces enfonceurs de portes ouvertes s’impose. Que les saltimbanques exercent leur art de ne pas faire rire sur fonds propres. Ou qu’ils se lancent en politique.
En attendant, #AFUERA Charline.
C’est le petit et le grand écran qui te le disent à l’unisson… Avec Ardisson