Charlie Kirk, la liberté d’expression sanctifiée

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Glendale, Arizona. Onze jours après l’assassinat de Charlie Kirk, ils étaient plus de 65.000 pour lui rendre un dernier hommage dans un stade plein à craquer. Sa veuve, Erika, a pu compter sur la présence de Donald Trump et de celle du camp MAGA élargi. Ils sont tous venus, même Elon Musk, pour lui témoigner leur affection et leur soutien indéfectibles. Entre versets de la bible et rappels des troupes, chacun a délivré à sa manière un dernier message au martyr de la liberté d’expression tombé sous les balles.

Tombés sous les balles

L’Amérique est une terre de superlatifs. Tout y est plus grand, plus fort, plus rapide. Plus violent aussi comme en témoigne l’assassinat de Charlie Kirk, figure de proue du mouvement « Turning Point USA ». Celui-ci s’inscrit dans un univers politique où le déluge des paillettes et des hugs peine à dissimuler les assassinats. L’histoire de ce grand pays s’écrit trop souvent en lettres de sang. Lincoln ; JFK ; Martin Luther King ; Ronald Reagan ; faut-il rappeler l’épisode miraculeux qui a vu Donald Trump échapper à quelques millimètres près au sort de son jeune ami ?

La singularité de l’assassinat de Charlie Kirk, c’est qu’à l’inverse des malheureux antécédents qui faisaient l’unanimité contre eux, une part non négligeable de la population trouve aujourd’hui le moyen sinon d’excuser mais à tout le moins de justifier l’injustifiable : la mise à mort d’un homme pour ses idées. Aujourd’hui, des millions de gens à travers le monde acceptent qu’une personne soit exécutée pour avoir prononcé des mots. De simples mots. Le mot de trop, diront-ils.

Qui finance l’apologie du liberticide ?

De tels ennemis de la liberté d’expression, on en retrouve partout. En Belgique francophone, grâce au soutien d’un media public comme la RTBF, nous avons le nôtre qui peut sévir, à nos frais, en prime time sur les ondes de La Première. La question n’est pas de les faire taire mais de les empêcher d’exploiter l’argent public et de bénéficier des largesses du contribuable pour colporter leur haine. Nicolas ne veut pas financer une autre sinistre « Radio 1000 Collines » chargée de coller des cibles dans le dos de ceux qui la dérangent.

Le définancement des relais de la haine est probablement l’un des apports majeurs de la politique de Trump. Noyé dans la masse des chantiers qu’il a ouverts au cours de son deuxième mandat, cet ouvrage-là est de retour sur le métier. La croisade qu’il mène contre le wokisme constitue le moteur de la vague MAGA. L’assassinat de Charlie Kirk vient d’ouvrir un nouveau chapitre dans cette guerre. Il est demandé à chaque humain sur cette terre de répondre à cette simple question : peut-on faire taire son opposant par les balles ?

Des troupes de la libération de l’expression en ordre de bataille

Chacun y répondra en âme et conscience :  certains avec ferveur ; d’autres à travers le pardon ; ou encore, comme Donald Trump, avec une adversité sans faille. En tout cas, hier, le clan conservateur a opposé un front uni où toutes les sensibilités ont pu exprimer leur volonté de continuer le travail entamé par Charlie Kirk au sein de « Turning Point USA ». Charlie Kirk, c’était l’assassinat de trop. En témoigne cet hommage, incroyable par son envergure, sa dignité et sa détermination.

La mort brutale de Charlie Kirk n’aura apporté à ses détracteurs qu’une seule certitude, celle d’avoir inscrit un point de bascule dans l’histoire du combat en faveur de la liberté d’expression. Hier peu de gens à travers le monde connaissaient le nom et l’œuvre de Charlie Kirk. Aujourd’hui, ils sont des millions à se reconnaître en lui et ils sont prêts à payer le prix de la liberté. C’est une armée qui se dresse sur le chemin des censeurs. Aujourd’hui, Charlie Kirk, mort brillera plus fort et plus loin que vivant pour guider les défenseurs de la liberté d’expression. C’est ça, la puissance d’un martyr!

T.H.