Ce voile qui étouffe l’enseignement et les enseignants

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Le voile, instrument de négation de la femme
Image par Ronny Overhate de Pixabay, le voile, instrument de négation de la femme

Obscurantisme ((24/01/2021), un billet de L’Objecteur Médiatique

C’est l’histoire de Nadia, une prof de l’enseignement Wallonie-Bruxelles qui, comme un sacerdoce, exerçait jusqu’ici son métier avec amour et passion, tout en militant courageusement pour le respect de la laïcité à l’école. Aujourd’hui, craignant pour sa vie, elle veut tout arrêter, lassée qu’elle est des menaces de mort et des propos haineux dont elle fait l’objet sur les réseaux sociaux.

Tout a commencé voici trois mois quand cette courageuse jeune femme a, sur la page Facebook gérée par le conseil étudiant de son établissement, osé publier le hashtag #jesuisSamuelPaty en mémoire de cet enseignant français décapité à la sortie de son cours par un radicalisé islamiste. Ses problèmes et son calvaire ont commencé dès le lendemain avec une avalanche de critiques l’accablant d’islamophobie et de racisme tout en exigeant son renvoi.

Malgré toutes les pressions, elle a tenu bon. Jusqu’à la semaine passée où, reprenant le flambeau de son combat pour la neutralité dans l’éducation des enfants, elle a simplement eu l’outrecuidance de reprendre son clavier pour taper « voilà, on y est » le jour où ces lâches collabos que sont devenus nos dirigeants politiques francophones ont autorisé le port du voile dans l’enseignement supérieur.

C’en était trop aux yeux des fascistes de gauche agissant pour le compte ou en symbiose avec les tenants de l’islam conquérant qui ont redoublé d’ardeur dans leurs outrages, leurs intimidations et leurs sommations ignominieuses. Aujourd’hui, se sentant abandonnée et livrée comme chair à couteau de boucher à la vindicte des fous d’Allah et de leurs affidés, Nadia n’en peut plus et déclare ne plus être en mesure d’affronter ses tourmenteurs ni, pire encore, d’ assumer sa charge professorale. Nul ne peut l’en blâmer.

A l’inverse, le moment est venu de condamner sans faiblesse tous ces décideurs politisés qui, par pure soumission ou, pire encore, par vil clientélisme ont à nouveau mis le genou à terre devant le communautarisme islamiste en laissant s’afficher ostensiblement au cœur de nos écoles censées incarner le temple inviolable de la laïcité l’étendard politico-religieux au nom duquel la femme restera soumise pour l’éternité et la charia prévaudra désormais chez nous sur les lois du Royaume.

La tête de Nadia étant désormais mise à prix, il serait urgent pour nos responsables politiques, s’ils ne veulent pas avoir sur la conscience un autre Samuel Paty, de revenir sur leur aberrante et lamentable décision.

Face à l’obscurantisme, il n’y a aucune concession possible. Face à l’intolérance, il n’y a pas aucune place pour la tolérance. Une minute de courage, une seule, ne vous tuera pas Mesdames et Messieurs les politiciens.

Pour Nadia mais aussi pour tous les profs de sa trempe, de sa vertu et de son intégrité, agissez.

Ou démissionnez !

L’Objecteur Médiatique