Anatomie du procès du RN

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Marine Le Pen condamnée mais invitée du JT de TF1
Marine Le Pen condamnée mais invitée du JT de TF1

[Entre nous]

Un éditorial de L’Objecteur médiatique

Le couperet vient donc de tomber: reconnue coupable de détournements de fonds publics, Marine Le Pen sera entres autres peines empêchée de concourir au nom du premier parti de France à la prochaine élection présidentielle.

Nul n’est autrement surpris par cette condamnation: voilà plusieurs années déjà que sévit Outre Quiévrain une justice qui envoie systématiquement au bagne politique tous les représentants d’une droite assumée: Fillon, Sarkozy et Zemmour, pour ne citer qu’eux ont tour à tour été victimes d’un acharnement judiciaire inversement proportionnel au laxisme et à la clémence des magistrats ayant régulièrement à se prononcer sur les écarts des élus de gauche.

En vérité, ce qui se passe en France n’est que la continuité d’une chasse aux sorcières menée en Europe comme partout maintenant dans le monde contre tous ceux qui osent, démocratiquement pourtant, s’opposer au camp auto proclamé du bien.

Au nom d’un État de droit et de valeurs sur lesquels ils s’essuyent impunément les pieds dès lors que leurs privilèges sont menacés et leur autorité remise en question par les urnes, les dirigeants du Système n’hésitent plus à recourir aux armes des pires dictateurs pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir. Ils accusent Poutine, Erdogan ou Xi d’éliminer leurs adversaires politiques mais ils font exactement la même chose qu’eux en mettant tout en œuvre pour réduire au silence leurs contradicteurs les plus féroces quitte à les faire embastiller en fabriquant de fausses preuves de culpabilité ou en montant en épingle des faits anodins pour renverser en leur faveur l’opinion publique manipulée et facilement manipulable par la presse à leur botte.

Cette coalition du sauve-qui-peut entre élites, juges et médias exerce ses méfaits sur tous les continents, du Brésil en Australie en passant par une nuée de pays européens où l’emprise du Reich de Bruxelles aggrave encore un peu plus qu’ailleurs sur la planète les représailles contre les oppositions qualifiées de « populistes » dont les représentants doivent tout à la fois affronter les juges rouges de leur propre pays mais aussi les juges progressistes de Strasbourg et de Luxembourg. Pris en tenaille entre les mâchoires politiques, judiciaires et médiatiques, les courageux leaders de la droite patriote bénéficient d’un espace de liberté de mus en plus restreint et d’une marge de manœuvre de plus en plus étroite au fur et à mesure que grossit la colère des peuples las de ne pas être entendus par la secte du Nouvel Ordre Mondial incarnée par Davos et le Bildenberg.

Avant tous les autres, Donald Trump avait décortiqué les rouages de ce mécanisme infernal qui broie impitoyablement les infidèles, les rétifs et les rebelles.

Après avoir failli lui-même être emprisonné à vie par le deep state et juré de se venger quel qu’en soit le prix, y compris sa propre peau, il a entrepris, une fois réélu, de dynamiter cette pyramide érigée sur le socle d’une tyrannie qui ne veut pas porter son nom. C’est la raison pour laquelle se concentrent à nouveau sur lui tous les tirs de la pseudo bien pensance. Du sort de cet homme dépend plus que jamais celui du monde…