LGBT: Quel bilan pour cette semaine woke ?

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Couleurs LGBT

Fin d’avis de tempête arc-en-ciel sur l’Europe, et au-delà. Du drapeau multicolore à l’effigie du mouvement LGBT(QIA2+ et plus si affinités), on en a dégusté, et à toutes les sauces au cours de la semaine écoulée. Institutionnel dans les critiques du camp européen contre la Hongrie, il a tenté le forcing pour s’imposer dans les stades de foot. Quant au corporate, il lui est désormais tout acquis, à en croire le nombre d’entreprises qui ont modifié leur logo pour se mettre à l’heure – des parts de marché – LGBT  : Coca-Cola, Umicore, Michael Page , Takeda, … pour ne citer que quelques unes parmi les plus « woke », ou prétendues telles.

Tyrannie du nouvel ordre moral

De toute part, nous avons reçu l’injonction de manifester notre refus de l’homophobie… même les moins homophobes d’entre nous. A vrai dire, surtout les moins homophobes ! Une fois qu’on a abattu l’arbre qui cache la forêt, où voit-on les actes d’homophobie se dérouler ? Qui sont les auteurs ? Un minimum de bonne foi nous laisse entrevoir une population européenne largement respectueuse des homosexuels. Ces derniers ne semblent pas se sentir menacés… excepté dans certains quartiers, que l’on qualifiera de « défavorablement connus des forces de l’ordre » (qui soit dit en passant y rencontrent le même risque de lynchage). Il s’agit justement de ces zones qui souffrent d’un cruel déficit de « Pierre ».

Tout ceci montre combien il est non seulement idiot de combattre l’homophobie là où elle n’a pas court, mais aussi contreproductif car cela crée un schisme entre de prétendues victimes de prétendus crimes commis et de prétendus coupables. Tout ceci ne peut conduire qu’à des séparatismes qui trouvent un ancrage idéal dans les lignes de front victimaire et se soldent par un conflit de tous contre tous. Pour se faire une idée de l’aboutissement du woke, il suffit de porter le regard sur les dérives du nouvel ordre moral qui ont instauré un climat de terreur à l’université d’Evergreen aux USA.

Par contre, ce qui serait vraiment très utile, ce serait de militer contre les violences subies par les homosexuels à Molenbeek, à Schaerbeek ou dans le 93. Plutôt que de prendre le stade de foot de Munich en otage en lui imposant l’uniforme arc-en-ciel, ce serait de porter ce discours au Qatar, l’année prochaine, pour la coupe du monde. Les sponsors se montreraient vraiment courageux en s’affichant à cet événement avec un logo repeint aux couleurs de l’arc-en-ciel. Pourtant, nous savons tous que tous qu’il n’en sera rien… Et ce n’est pas Pogba et le Heinekengate qui nous persuadera du contraire.

Education : les parents ou les ONG ?

Notre élite européenne non élue s’est elle aussi emparée de la cause LGBT pour tenter de se refaire une popularité à bon compte. Effaçant son étoile hongroise derrière l’arc-en-ciel, elle a déversé son indécent torrent d’insultes à l’encontre de Victor Orban après l’adoption en Hongrie d’une loi de protection de l’enfance qui introduit une interdiction de «la représentation et de la promotion d’une identité de genre différente du sexe à la naissance, du changement de sexe et de l’homosexualité» à destination des mineurs.

Quand on apprend qu’en Belgique, les autorités, en la personne de la ministre Caroline Désir, soutiennent une association comme Transkids active dans la promotion de la transition de genre auprès des mineurs et de leur famille, on aimerait que le sujet fasse officiellement son entrée dans le débat public. Cette polémique montre une fois de plus que, paradoxalement, ce sont les pays d’Europe centrale et Orientale singulièrement représentée par le V4 et Viktor Orban , qui se saisissent du flambeau de la lutte pour les libertés individuelles en garantissant aux parents le droit d’éduquer leurs enfants. A l’inverse, l’UE et les pays prétendument libéraux comme les Pays-Bas ou la Belgique s’acharnent dépouiller les parents de ce droits élémentaires pour le remettre entre les mains du monde associatif constellé d’ONG woke et militantes.

Woke on the wrong side…

T.H.