401 voix pour le maintien de von der Leyen à la tête de la Commission européenne

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401 voix pour. L'erreur von der Leyen II

401 voix pour, 284 voix contre. Malgré les enquêtes à l’encontre de von der Leyen sur fond de corruption, la présidente de la Commission se maintien à son poste.

Le nouveau Parlement européen tout récemment sorti des urnes vient de réélire Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne, et cela malgré les nombreuses casseroles qu’ell traîne. Euronews a décortiqué l’origine des voix qui ont reconduit l’actuelle présidente de la Commission. Les socialistes (S&D) et les libéraux (Renew) ont massivement voté pour. Au PPE, jadis qualifié de « conservateur », seuls les 24 députés de Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni ont voté contre. L’actuelle présidente a aussi pu compter sur une quarantaine de voix décisives des Verts qui lui ont permis de passer le cap fatidique des 360 voix pour obtenir la majorité.

Totalement à rebours du signal donné par l’électeur européen qui a porté aux nues les forces populistes, c’est l’Europe du Pacte vert, du Net Zero et de la désindustrialisation qui ressort gagnante de ce vote entre parlementaires. Celle des petits arrangements et des longs règlements. On se croirait en Belgique où le « compromis à la belge » témoigne d’un savoir-faire en matière de coalition de perdants sans égal. Mais où est Bruxelles sinon au coeur de la Belgique…

C’est une erreur politique majeure que de marier la carpe (pseudo-) conservatrice du PPE avec le lapin vert. C’est une erreur qui coûtera cher au PPE. Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse! 361 parlementaires européens ont remis les clés de l’Europe entre les mains de 40 écologistes que la population européenne avait sanctionnés. Les voilà revenus d’entre les morts! Dans les coalitions de perdants, les plus petits, les perdants les plus retentissants, sont ceux qui raflent la plus belle mise en monnayant leurs quelques voix qui font toute la différence.

En attendant, le citoyen européen peut s’apprêter à cracher au bassinet. La Commission von der Leyen II va le déposséder de ses biens en les soumettant au nombre de réglementations qu’il faudra pour atteindre le montant en centaines de milliards qui lui plaira.