C’est l’histoire d’une nouvelle et intolérable atteinte à notre mode de vie. Comme à notre art de vivre, de rire et de mourir.
Sous couvert de lutte contre le racisme et la haine, ce nébuleux mouvement gauchiste déversant d’Outre Atlantique ses torrents d’intolérance et de fanatisme confinant au sectarisme, les réseaux sociaux américains viennent dicter leur loi à l’Europe et déterminer ce qui, à leurs yeux, est permis ou pas par le politiquement correct et la bien-pensance.
Ainsi, en menaçant de sanction et de bannissement les internautes rétifs, Facebook vient-il de condamner à l’échafaud notre brave père Fouettard sous les applaudissements nourris de Patrick Charlier, président de la malfaisante Unia, cette association par nos sous royalement rétribuée pour soutenir « l’égalité des chances » tout en masquant sournoisement son allergie au blanc.
Après avoir déjà perdu sa croix sous la pression de la tyrannie laïcarde, voilà que le bon Saint-Nicolas serait condamné à laisser sur le toit son ancestral complice, à charge pour ses hôtes de ramoner eux-mêmes la cheminée au pied de laquelle tous les enfants sages déposent le 6 décembre de chaque année leurs petits souliers.
L’interdiction de poster à l’avenir des visages grimés, porteurs d’une perruque bouclée censés « stigmatiser » prêterait à rire si elle ne trahissait la volonté délibérée et irrépressible de bannir de notre civilisation judéo-chrétienne les dernières traditions séculaires.
Si on laisse faire ça, demain, rien n’empêchera Facebook ou l’un de ses concurrents de faire un sort aux crèches de Noël ou aux cloches de Pâques au motif qu’elles incarnent une fête discriminatoire à l’égard d’autres religions.
En vérité, au travers de cette offensive en règle menée par les milliardaires de la Silicon Valley agissant pour le compte de l’Ordre nouveau, c’est au bout du bout, bien au-delà du père Fouettard, toute la chaîne de la liberté d’expression qui est menacée d’extinction.
Voici quelques années, après l’attentat contre Charlie Hebdo, des millions d’anonymes étaient de Paris à New York descendus dans les rues pour défendre le droit incontournable de penser et d’écrire, de dessiner une vierge nue ou de caricaturer le Prophète.
Certes, le père Fouettard n’a-t-il pas l’aura de Mahomet. Mais plus qu’une messe, sa survie mérite bien, elle aussi, une manifestation de masse sur les nouveaux boulevards de l’information virtuelle.
A vos claviers!
L’Objecteur Médiatique